« Edmé Bouchardon. Une idée du beau »
14 septembre 2016 au 5 décembre 2016
Musée du Louvre
L’exposition Edmé BOUCHARDON (1698 – 1762), sculpteur et dessinateur de renom, est éblouissante.
Comme l’affiche pouvait le laisser présager, je m’attendais à de nombreuses sculptures.
Aussi ce fut une très belle surprise de découvrir la somme importante d’études et de dessins préparatoires de celles-ci, parmi lesquelles j’ai admiré ‘l’Amour se faisant un arc de la massue d’Hercule’, ‘le faune endormi,’ plusieurs modèles en terre cuite, des bustes en plâtre ou marbre et les bas-reliefs.
L’exposition commence par la présentation de deux dessins à la sanguine de mains, vraisemblablement celles de l’artiste.
Ce qui m’a frappée : la finesse du trait, la sobriété de la ligne, la maîtrise des hachures.
Je suis sous le charme de l’artiste, reconnu comme « le plus grand sculpteur et le meilleur dessinateur de son siècle » (Cochin) et qui devint sculpteur du roi.
Près de 270 dessins sont exposés. Tous dégagent beauté et élégance, qu’il s’agisse de la physionomie des visages, des cariatides pour la fontaine de la rue de Grenelle ou de simples modèles.
L’exposition est également complétée par la remarquable collection des dessins sur les petits métiers intitulée ’les cris de Paris’, l’étude approfondie du cheval pour la statue équestre de Louis XV, et celle de son cavalier.
L’artiste n’a eu de cesse de célébrer la beauté, au travers de ses dessins, sculptures et estampes mais aussi de la musique à laquelle il consacrait plusieurs heures quotidiennement à jouer du violoncelle.
Il laisse derrière lui une production d’une richesse inestimable.
MB